Parmi les tendances culinaires de ces dernières années, la cuisine crue ou « raw » est réalisée à partir d’aliments non transformés, afin d’en préserver toutes les qualités nutritionnelles. À Nantes, Les cRAWquantes propose des ateliers de cuisine afin de se familiariser avec les principes de la cruisine et d’apprendre à confectionner des mets crus élaborés.
Préserver les vitamines des aliments, avoir une cuisine de saison, colorée et qui a du goût : tels sont les objectifs de la cruisine, qui se présente comme un mode d’alimentation sain, plus proche de la nature.
Les recettes proposées en cuisine crue sont ainsi végétariennes, voire véganes, et le plus souvent sans gluten.
Si je ne suis pas végétarienne, je mange néanmoins beaucoup de fruits et légumes. En m’inscrivant à cet atelier, mon objectif était de découvrir de nouvelles manières de les cuisiner qui me permettraient de profiter de leurs bienfaits au maximum. Surtout, j’étais curieuse de voir comment on pouvait cuisiner des mets élaborés sans passer par l’étape cuisson.
Quand Ariane m’a proposé de participer à l’un de ses cours, j’ai donc opté pour celui qui me semblait le mieux correspondre à cette attente : la confection d’un repas de fête entièrement cru !
Déroulement du cours
Je parle volontairement de « cours » et non « d’atelier » de cuisine. Car finalement les participants mettent très peu la main à la pâte : c’est plutôt Ariane qui confectionne les mets et commente chacun de ses gestes, sous les regards attentifs des apprenants. Les recettes sont ainsi réalisées en direct, en portions réduites, qui seront dégustées à la fin du cours par les participants.
Lors des autres ateliers de cuisine auxquels j’ai participé précédemment, j’avais eu l’occasion de « faire » plus. Le problème c’est que c’était toujours très rapide et que comme on survolait à chaque fois certaines étapes, il était plus difficile de refaire les recettes une fois chez soi. L’avantage de la formule proposée par Ariane est de permettre d’assister à chacun des gestes et de poser les questions au fur et à mesure. De plus, vu le grand nombre de recettes réalisées, il aurait été très impossible pour chacun de tout faire, à moins d’y passer la journée !
Au final, cette manière de faire correspondait assez bien à mon objectif de découverte de la cruisine.
Le plein de conseils astucieux
Le gros point fort de l’atelier était vraiment l’aspect « conseil », qui allait bien au-delà des recettes. J’ai ainsi découvert, entre autres :
- comment faire des pickles de légumes
- des idées de sauces végétales qui ont du goût
- les propriétés de différentes farines
- comment « activer » les oléagineux
- des conseils pour le choix d’un blender, d’un déshydrateur, ou encore d’un extracteur de jus
- etc.
Mon avis sur le cours de cuisine crue par Les cRAWquantes
Je ne me suis pas ennuyée pendant ce cours convivial, où les échanges avec Ariane et entre participants étaient très sympathiques. J’ai aimé les recettes dégustées qui changent vraiment des saveurs que l’on déguste habituellement. D’ailleurs, je trouve toujours un peu dommage d’essayer de conserver des appellations connues comme « fauxmages », car elles sont uniquement destinées à rassurer, alors que l’on désigne par là des choses qui n’ont en réalité rien à voir. Les goûts (et les couleurs ?) de la cruisine sont différents, mais c’est ce qui fait sa richesse, je trouve ! 🙂 J’aime bien le changement, au contraire. Il y a des mets que j’ai appréciés plus que d’autres mais dans tous les cas, les goûts et textures étaient étonnants et intéressants. Mention spéciale pour le gâteau : je voulais repartir avec des recettes qui faisaient « cuisiné » et là, c’était vraiment le cas.
Au final, je ne sais pas si je mettrai en application les recettes telles qu’elles ont été transmises, mais je suis sûre d’utiliser au moins les petites astuces (à moi les pickles de légumes !).
Infos pratiques
Les cRAWquantes
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Merci Claire, superbes photos et ton retour de participante m’est précieux ! 🙂
Contente que ça t’ai plu !
coucou Claire, c’est Manuella ta voisine du cours 😉
j’adore ton article et ton blog <3
Je voulais juste rebondir et répondre à ta phrase :
"je trouve toujours un peu dommage d’essayer de conserver des appellations connues comme « fauxmages », car elles sont uniquement destinées à rassurer, alors que l’on désigne par là des choses qui n’ont en réalité rien à voir. "
Car mangeant différemment on a souvent eue la question en repas de famille. En fait la cuisine et les repas, même si l'on mange différemment des autres, est pour moi un grand moment d'échanges et de partages.
*le moment de l'apéro
*l'entrée
*le plat
*le fromage
*le dessert
….Faire ressembler des aliments non pas dans le goût mais dans la forme et le nom, est plus basé sur la notion de partager ensemble "le moment" . Faire partie de la même tribu, même si l'on ne mange/pense pas pareil. sans choquer . C'est important de ne pas bousculer les autres que l'on perturbe déjà bcp en leur demandant une grosse ouverture d'esprit sur notre nouvelle façon de s'alimenter.
bises à très vite peut être.
Manuella
Salut Manuella, merci d’être venue découvrir mon blog !
Je comprends bien cet argument de « ne pas choquer » en utilisant des appellations proches. Mais du coup je trouve que cela peut générer une déception si on goûte le « faux-mage » en s’attendant à retrouver le goût du vrai… Bref, encore une fois je préfèrerais carrément désigner cette spécialité sous un nom différent. Mais je comprends cette envie de pouvoir manger selon ses goûts sans se couper des autres. C’est une démarche saine dans tous les sens du terme 🙂